Style Writing à et depuis New York

Sur la base d’anciens graffitis de prison, de vagabonds et de gangs, ainsi que de graffitis du type « J’étais ici », le Style Writing Graffiti new-yorkais, également appelé Hip-Hop-Graffiti, se développe à partir de 1967. La nouveauté réside dans l’apparition de graffitis en très grand nombre dans toute la ville. On peut désormais distinguer des auteurs individuels grâce à leur style propre. Avec l’augmentation de la concurrence, la scène évolue rapidement, encouragée par les outils désormais disponibles à grande échelle, comme les marqueurs et les bombes aérosols. D’abord monochromes, linéaires et lisibles avec des marqueurs sur les murs de leur propre quartier, puis de la ville entière, les graffitis plus grands, plus élaborés et plus sprayés se retrouvent désormais aussi sur les métros. Vers 1973, les taggeurs muraux sont remplacés par de nouveaux protagonistes qui taguent les wagons de métro et plus tard les trains de marchandises avec des œuvres plus grandes, multicolores et complexes, appelées (master)pieces. Celles-ci présentent souvent des remplissages et des contours multicolores. Avec une virtuosité technique inédite, ils atteignent leur apogée vers 1980. Avec la pression politique face à cette expansion du graffiti dans l’espace illégal, ils deviennent célèbres grâce au cinéma, à la télévision et aux livres illustrés et s’exportent grâce à cette popularité en Europe et de là vers le monde entier. En Europe, le graffiti poursuit son développement et son expansion. Il se répand dans tous les coins du monde par le biais de voyages Interrail, de carnets de croquis photocopiés et de brochures de graffiti (« zines ») – et donc, avec le street art, également en Sarre et dans la Grande Région.

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